Ah ! les enf...

[lionel_lio]

Le gazole était utilisé pour faire tourner les centrales électriques mais lorsque nous sommes passés au nucléaire, nous nous sommes retrouvés avec plein de gazole sur les bras d’où l’intérêt pour l'état de faire fabriquer des voitures diesel!
Mais actuellement nous n’avons plus assez de gazole et trop d’essence, donc nous exportons notre super vers les États Unis et nous sommes obligés d’importer du gazole!!

L'intérêt de l'état a présent et de faire tourner les centrales nucléaires, il faut donc faire fabriquer des voitures électrique, quite à faire arrêter cette production dans quelques années car c'est une solution alternative.

L’autre retournement important concerne les véhicules d’occasion importés. Ces derniers se verront finalement appliquer le malus sur le taux de CO2, et non plus sur la puissance administrative, comme cela était initialement prévu.

Nous sommes vraiment prit pour des jambons lorsqu'un politicien veut nous faire croire que les orientations choisies sont guidées par l'écologie.

[lilian85]

Je ne pense pas qu'il y ait besoin de vendre des voitures électriques pour faire tourner nos centrales nucléaires. Il y a suffisamment de consommation sans cela. Surtout qu'avec le parc famélique de voitures électriques en France, ce n'est pas ça qui va booster la conso

Et l'histoire du passage au nucléaire et des stocks de gasoil à écouler pour justifier l'expansion des moteurs diesel est une belle légende urbaine.
Les centrales thermiques fonctionnaient au fioul lourd, et très très rarement au gasoil. Et le fioul lourd on ne fait pas son plein avec l'abandon du fioul date du choc pétrolier pour passer vers le charbon et le nucléaire, notamment.

[lionel_lio]

En janvier, le marché des voitures neuves s'est écroulé (134 230 immatriculations, -13,4 % par rapport à janvier 2019), pour cause de malus CO2 durci. Pour les seules ventes aux particuliers (vous et nous, bref ceux qui signent eux-mêmes leur bon de commande), la chute est encore plus rude (58 727 immatriculations, - 24,5 %). Il faut dire que le réseau a dû écouler son stock d'occasions "0 km", constitué de véhicules de démonstration immatriculés à la hâte en décembre, pour ne pas subir ce malus. Ce bricolage a été engendré par la grille de malus "transitoire" applicable uniquement en janvier et février (une seconde suivra en mars, plus pérenne). Imaginée par le gouvernement, cette initiative se révèle navrante, comme prévu.

[lionel_lio]

La production d'énergie électrique en France est dominée par le nucléaire depuis les années 1980 et une partie est actuellement exportée.

Le diesel ce polluant. Petite explication...

Philippe Sculier
27 décembre 2018 •

"Chers ministres, écrire qu’il faudrait laisser le temps aux gens de migrer des voitures à moteur diesel aux voitures à moteur essence démontre que vous n’avez, comme la plupart de nos concitoyen d’ailleurs, aucune idée de comment sont obtenus les différents produits pétroliers?

Un écologiste forcené (un "yaka" comme on en connait tous) me disait récemment que la solution était simple:
"yakaplu" fabriquer du gazole.

Lui aussi croyait qu’on « fabriquait » du gazole à la demande.

Je m’en vais donc éclairer votre lanterne et vous expliquer comment on obtient les différents produits issus de la distillation du pétrole. Hé oui, une raffinerie n’est ni plus ni moins qu’une distillerie et on distille le pétrole comme la lavande pour la parfumerie ou le raisin pour la gnôle.

Pour faire simple et en schématisant beaucoup (car en vérité c’est un tout petit peu plus complexe):

1) On verse du pétrole brut dans une immense cuve et on allume le feu dessous, très doucement au début: 20°c

2) La cuve commence alors à « dégazer », et on récupère les gaz: propane, butane, GPL.

3) On augmente le feu vers 150 à 200°c, sortent les vapeurs qui, une fois condensées donnent les essences de pétroles. D’abord les naphtes, pour la pétrochimie, puis l’essence pour nos voitures.

4) On augmente encore la température jusque vers 300°c. Montent alors les huiles: le kérosène pour les avions, le fameux gazole pour nos moteurs diesel, et le fioul domestique et ainsi de suite.

Il ne reste à la fin plus que les résidus: Les bitumes avec lesquels nous faisons nos routes.

Rien ne se perd dans le pétrole.

CONCLUSION: On ne fabrique pas du gazole à la demande. Qu’on le veuille ou pas, qu’on le consomme ou pas, il sort des cuves au cours du process. Et ce gazole représente 21% de la masse du pétrole brut, ce qui est loin d’être négligeable. (45% pour l’essence).

La question c’est: Qu’est-ce qu’on en fait si on ne le consomme plus?

Vers la fin des années soixante, seuls les camions, des bateaux pas trop gros et quelques rares voitures étaient équipés de moteurs diesel. On ne consommait pas tout le gazole issu des raffineries. Le surplus était rejeté à la mer.
Les compagnies pétrolières, devant ce manque à gagner, se sont alors tournées vers les constructeurs automobiles pour leur demander de développer les moteurs diesel, et c’est ce qu’on fait les constructeurs.

Avec de nouveaux alliages acceptant des hautes température de fonctionnement, des taux de compression plus élevés et l’intégration de système de suralimentation (les turbos), ils ont obtenus des moteurs diesel aussi performants que les moteurs à essence, plus fiables, avec une meilleure longévité et qui consommaient moins. Le succès des moteurs diesel, aidé par une fiscalité moins âpre sur le gasoil, a donc été fulgurant.

Je me souviens qu’à l’époque, des panneaux publicitaires de 4m sur 3, faisaient l’apologie du moteur diesel, et la presse vantait dans tous les articles « l’écologie » du moteur diesel, affirmant qu’il polluait moins que le moteur à essence.

Le problème aujourd’hui, c’est qu’on a inversé la tendance, et qu’il existe, surtout en France, un gros déséquilibre de la demande entre l’essence et le gazole. Il faut donc impérativement pour les pétroliers revenir à l’équilibre, et contrairement ce que croient les gens, il n’est pas question d’éradiquer les moteurs diesel, au risque de retourner aux années soixante.

Comment résoudre ce dilemme?

Sachant qu’entre deux moteurs, les gens choisiront toujours le plus performant, il faut donc faire une campagne de dénigrement du moteur préféré des usagers. On mobilise donc les politiques et la presse, on prend une poignée de fous furieux intégristes écologistes à qui « on bourre le crâne », et c’est parti pour façonner l’opinion publique, et fabriquer le consentement.

Et vous verrez que quand on sera revenu à l’équilibre (2 véhicules essence pour 1 véhicule diesel) comme par magie, on retrouvera des vertus au gazole. D’autant que le gros problème du diesel c’est le rejet des particules, et qu’il a été résolu par l’adjonction de filtres à particules qui piègent 99% des émissions.

En attendant, qu'allez-vous en faire, de ce diesel que vous nous forcez à ne plus consommer? Si vous l'exportez, il sera brûlé de toutes manières, ailleurs mais brûlé. Le résultat sera le même pour la Planète..."

[lilian85]

J'ai quand même des doutes sur le fait que le gasoil était rejeté à la mer par les raffineries les écosystèmes auraient été largement pollué.

D'un côté on nous raconte qu'on avait des stocks énormes, notamment parce que nos centrales sont passées au nucléaire, d'un autre côté le gasoil était rejeté en mer. Bref, chacun raconte son histoire.

Les raffineurs des autres pays ils en faisaient quoi de leur gasoil ? Vu que les voitures diesel seraient une spécificité française, ils le balançaient aussi en mer ? En tout cas il ne venait pas chez nous vu qu'on en avait de trop.

[boudu]

Je veux bien croire que la réalité et les motivations premières de certaines grandes décisions de nos gouvernants ne soient pas très éloignées de ces petites explications malheureusement ...

[Abeille928]

Personnellement, je trouve l’explication sur la production des carburants très parlante et quel que soit ce que l’on fait de chacun de ces produits, ils existent...

[jedencx]

Bonjour,

il y a une affirmation qui me dérange :
"D’autant que le gros problème du diesel c’est le rejet des particules, et qu’il a été résolu par l’adjonction de filtres à particules qui piègent 99% des émissions."
Disons que vu qu'elle vient d'un politique.... que dire ? Car la réalité, il ne faut pas l'oublier, c'est que c'est le 1% de particules restantes qui est hyper dangereux pour la santé.

Je voulais parler aussi du nucléaire ... car, c'est dingue, mais les allemands aussitôt sortis du nucléaire nous achète notre électricité ... (nucléaire)... mais chez eux elle est dite propre
En ce qui me concerne, je suis pour le nucléaire sinon je ne sais pas comment on ferait pour produire toute l'électricité que nous consommons... l'éolien ne permet pas de produire lorsqu'il n'y a pas de vent (et rien non plus si trop de vent en raison du risque de casse et des surcharges sur les batteries tampons avant d'aller dans le réseau) ; pour ce qui est des panneaux solaires, il faudrait déjà du soleil (et dans le Nord où je suis ... ) et en supplément des surfaces de taille inimaginables.

En bref j'ai l'impression que l'on va encore payer ... plus évidemment

Bertrand

[928LB]

Effectivement, plus on essaie de hâcher les particules fines issues de la combustion du diesel avec des FAP, plus elles sont petites et donc nocives pour les organismes vivants.

Le nucléaire en lui-même serait très bien si on arrivait enfin à faire de la fusion à la place de la fission... et si on n'arrive pas d'ici quelques décennies je suppose que les société développées et à peu près civilisées que l'ont connaît vont avoir du mal à y survivre. Bref